Je propose que dans cette partie, chacun poste ses notes personnelles prisent sur le spectacle.
Voici les miennes :
Lundi 11 octobre 2010 à 20h30 au CDDB de Lorient
Mise en scène et texte de Marc Lainé
Scéno : Pas de rideau. Pas de « front scenae » donc pas de souci d'illusion. On utilise pas l'intégralité du plateau.
Décor : salle aux parois bleues avec porte à double battants au fond au centre.= plateau TV et patinoire en même temps. (idée d'un lien entre les deux. Spectacle, show...etc)
Couleurs = bleu/blanc/rouge = États-Unis.
Installation rappelant une patinoire au centre du plateau. Avec dispositif d'emboitement de plateaux tournants sur lequel une actrice joue une patineuse entrain de patiner.
Écran blanc disposé en fond de scène au dessus de la porte = Présentation vidéo du spectacle. Sorte d'introduction, avec un acteur/présentateur TV. (Cf : Brecht/distanciation.)
Présence caméra sur scène.
Des hommes jouent des femmes. Sur-jeu des acteurs.
Lumière froide. Intense et blafarde = Néons = lumière gymnase
Jeu sur les ruptures : le fracas des casiers métalliques par moments « réveilé le spectateur + copulation sur scène.
Le plateau blanc central devient successivement patinoire et ring de boxe.
Performance physique de Raphaëlle Boitel (l'actrice patineuse)
Corégraphie aérienne ( tours sur elle même, saltos, etc)
Sorte de figure parfaite
Elle ne bouge que le haut du corps lorsqu'elle « patine ».Contorsion des corps. Impression qu'elle patine vraiment et que tout son corps est en mouvement. Idée d'une danseuse de boîte à musique, figée.
Ambiance vestiaire (casier, banc, néon). Scindé en deux. De chaque côté de la scène.
L'action est définie par la lumière. Lorsque les acteurs ne « jouent pas » il sont quand même sur scène mais dans l'ombre. Il peuvent quand même agir même dans l'ombre mais silencieusement.
Le dialogue s'effectue presque toujours d'un bout à l'autre du plateau = manichéisme américain affiché .
A la fin : les corps sont figés => postions qui évoquent la façon dont elle reste dans les mémoires aujourd'hui, l'image que nous avons d'elle ;
- Tonya = boxeuse, violente, vulgaire + le fait que l'acteur soit à terre =idée d'une chute, d'un déclin .
- Nancy = patineuse, gracieuse, figure de la beauté figée, éternelle. Elle est debout et sourit = la tête sur les épaules, bien dans sa peau.
Auteur inspiré par roman de James Elroy.
Question posée à la patineuse : Le patinage , est-ce plutôt le coté performance, ou c'est être « parfait pendant et après » (dixit Nancy Kerrigan) ? REPONSE : les deux.
Voici les miennes :
Lundi 11 octobre 2010 à 20h30 au CDDB de Lorient
Mise en scène et texte de Marc Lainé
Scéno : Pas de rideau. Pas de « front scenae » donc pas de souci d'illusion. On utilise pas l'intégralité du plateau.
Décor : salle aux parois bleues avec porte à double battants au fond au centre.= plateau TV et patinoire en même temps. (idée d'un lien entre les deux. Spectacle, show...etc)
Couleurs = bleu/blanc/rouge = États-Unis.
Installation rappelant une patinoire au centre du plateau. Avec dispositif d'emboitement de plateaux tournants sur lequel une actrice joue une patineuse entrain de patiner.
Écran blanc disposé en fond de scène au dessus de la porte = Présentation vidéo du spectacle. Sorte d'introduction, avec un acteur/présentateur TV. (Cf : Brecht/distanciation.)
Présence caméra sur scène.
Des hommes jouent des femmes. Sur-jeu des acteurs.
Lumière froide. Intense et blafarde = Néons = lumière gymnase
Jeu sur les ruptures : le fracas des casiers métalliques par moments « réveilé le spectateur + copulation sur scène.
Le plateau blanc central devient successivement patinoire et ring de boxe.
Performance physique de Raphaëlle Boitel (l'actrice patineuse)
Corégraphie aérienne ( tours sur elle même, saltos, etc)
Sorte de figure parfaite
Elle ne bouge que le haut du corps lorsqu'elle « patine ».Contorsion des corps. Impression qu'elle patine vraiment et que tout son corps est en mouvement. Idée d'une danseuse de boîte à musique, figée.
Ambiance vestiaire (casier, banc, néon). Scindé en deux. De chaque côté de la scène.
L'action est définie par la lumière. Lorsque les acteurs ne « jouent pas » il sont quand même sur scène mais dans l'ombre. Il peuvent quand même agir même dans l'ombre mais silencieusement.
Le dialogue s'effectue presque toujours d'un bout à l'autre du plateau = manichéisme américain affiché .
A la fin : les corps sont figés => postions qui évoquent la façon dont elle reste dans les mémoires aujourd'hui, l'image que nous avons d'elle ;
- Tonya = boxeuse, violente, vulgaire + le fait que l'acteur soit à terre =idée d'une chute, d'un déclin .
- Nancy = patineuse, gracieuse, figure de la beauté figée, éternelle. Elle est debout et sourit = la tête sur les épaules, bien dans sa peau.
Auteur inspiré par roman de James Elroy.
Question posée à la patineuse : Le patinage , est-ce plutôt le coté performance, ou c'est être « parfait pendant et après » (dixit Nancy Kerrigan) ? REPONSE : les deux.